Premier billet de JC (Jean-Claude Vasseur, Jeune professeur de SVT explorateur pendant ses vacances, académie de Versailles).
JC a participé pour la première fois à une expédition scientifique 
et il vous propose ses commentaires de terrain sous forme de différents 
billets.
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| JC, notre professeur de SVT reporter explorateur © Cyndie Dupoux-MNHN-PNI / expédition Guyane | 
 A l'aéroport d’Orly ouest, on arrive tôt, 8 heures du matin! Tôt quand 
on est comme moi un prof en « vacances » ! Normal pour ces chercheurs 
qui sont aussi de vrais aventuriers auxquels 40 heures de voyage pour 
rejoindre un hot spot de la biodiversité ne leur fait pas peur 
(Papouasie Nouvelle Guinée).
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| Aéroport de Cayenne © JC Vasseur-MNHN-PNI / expédition Guyane | 
 Là c’est beaucoup plus relax! « Juste » 9 heures d’avion et aucune 
escale jusqu'à Cayenne, notre destination, où Alice Leblond (responsable
 logistique de l’expédition) nous attend.
Je retrouve Cyndie Dupoux  gestionnaire de collection (invertébrés 
marins) au MNHN que j'ai déjà rencontrée dans son labo.
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| Cyndie Dupoux au tamisage © JC Vasseur-MNHN-PNI / expédition Guyane | 
 Mais aussi je fait connaissance avec Stéphane Hourdez, un homme aux 
allures de baroudeur et à la carrure sportive, qui est chercheur et chef
 d’une équipe à la station de biologie marine de Roscoff. Il est 
chercheur en écophysiologie dans l’Équipe Écophysiologie Adaptation et 
Évolution Moléculaires (CNRS - UPMC - INSU).
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| Stéphane Hourdez à l'aéroport © JC Vasseur-MNHN-PNI / expédition Guyane | 
Nous attendons un certain temps dans la salle d'embarquement, mais le 
temps passe agréablement car on en profite pour faire un peu 
connaissance... Stéphane m'explique la difficulté ,qui semble récurrente
 pour un chef d'équipe à gérer les aspects administratifs, indispensable
 au fonctionnement et en particulier la « pêche » au budget; Il me dit 
quand même, bon an mal an arriver à dégager le temps nécessaire pour 
effectuer deux missions de terrain et en particulier celle qui a lieu à 
Dumont D’Urville, la base antarctique qui prend à elle toute seule deux 
mois. Il me raconte aussi la difficulté et l'inconfort, sur le vieux 
navire austral qui assure le transit, « l'Astrolabe » surnommé parfois 
par les chercheurs le «Gastrolabe»! Cela donne une idée de l'instabilité
 de ce navire qui traverse les 40 ème et 50 ème rugissants et du mal de 
mer qui en découle pour ses infortunés passagers....
J’espère que cela sera différent pour nous sur le Hermano Gines! Le 
chalutier Vénézuélien de recherche, affrété pour l'occasion.
Stéphane me rassure en me disant que j'ai bien des « chances » d’être 
atteint, comme la plupart par le mal de mer. Cool !
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| Cyndie se prend pour un mérou © JC Vasseur-MNHN-PNI / expédition Guyane | 
En fait il y a des trucs, que tout baroudeur scientifique ou pas, sait: 
éviter les les 4 F (Froid, Faim, Fatigue, Foif. Et si tout ça ne marche 
pas, chacun y va de sa petite molécule active qu'on se procure en France
 ou à l'étranger. Cyndie ajoute à cette panoplie une touche de fantaisie
 avec des lunettes à positionner par-dessus ses yeux....ou ses lunettes 
de vue et qui lui confère un look étrange, quelque part entre un poisson
 des grands fonds et un clown à lunettes (pas le poisson!) mais elle 
nous assure que cela fonctionne!
On va bien voir, dans trois heures, maintenant, le compte à rebours est 
commencé, on va embarquer.
Il y a, en plus, de grandes chances que nous commencions le travail dès 
notre arrivée car le Leg1 a été amputé de plusieurs jours pour des 
questions logistiques. Les chercheurs sont impatients et enthousiastes! 
Moi juste inquiet, pour l'instant: mais dans quelle galère de 
professionnels ultra compétents me suis-je embarqué? Merci Thierry 
(correspondant pédagogique permanent) !
 
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